Hommage à Titinga Frédéric Pacéré, un monument de la culture et de la justice burkinabé
Le Burkina Faso a perdu, avec Titinga Frédéric Pacéré, une figure emblématique de sa culture et de sa justice. Il est décédé le 8 novembre 2024 a Ouagadougou, a l’age de 81 ans. Homme aux multiples facettes, il était a la fois chef coutoumier, avocat et écrivain.
Il publia plus de vingt ouvrages, qui lui ont valu le Grand Prix littéraire d’Afrique noire en 1982. En 1991, l’ADELF lui décerne une médaille d’honneur pour son apport exceptionnel à la littérature africaine. Son écriture, empreinte de sagesse, célèbre la culture africaine et défend les valeurs de justice et de dignité humaine.
En 1997, Pacéré fonde le Musée de Manéga pour préserver le patrimoine burkinabé. En 2019, il lance l’Appel de Manéga, réunissant cent personnalités pour promouvoir la paix et la cohésion sociale.
Tout au long de sa vie, Titinga Frédéric Pacéré a reçu de nombreux honneurs, dont le Baobab d’Or en 2024, la Grand-Croix de l’Étalon en 2022 et le titre de Grand Officier de l’Ordre national en 2015. En outre, ces distinctions témoignent de son impact et aussi de son engagement envers son pays et l’Afrique. Ces distinctions témoignent de son impact et de son héritage, qui demeureront une source d’inspiration pour les générations futures. Son départ laisse un vide profond au Burkina Faso et aussi dans toute l’Afrique, cependant, son œuvre, riche et inspirante, perdurera, de plus rappelant l’engagement d’un homme dévoué à la justice, à la culture et aux droits humains.
Avec sa disparition, le Burkina Faso perd un monument de sagesse et de culture, et son héritage restera gravé dans l’histoire du pays.
